» Élégie pour l’Artique « 

L'élégie-pour-l'artique peinture abstraite
L'élégie-pour-l'artique peinture abstraite
Majestueux et grandiose
Le glacier s’impose
Laissant le regard émerveillé 
Par tant de beauté.
Lorsque les premières notes
Avec délicatesse, s’envolent 
Le clapotis de l’eau
S’élance tel un oiseau
Sur les parois de la banquise 
Impuissantes et affaiblies.
Les sommets enneigés 
Dans ce décor glacé 
Veillent avec véhémence 
Et aspirent au silence.
Soudain, le glacier craque 
Sous les notes délicates 
De celui qui a osé 
Jouer pour le sauver.
 
©Elisa Galam

 » L’AUBE D’ARLEQUINE « 

l'aube d'arlequine

Est-ce l’arbre
Qui appelle
Ou l’oiseau
Qui choisit
Ses branches
Pour poser
Ses fétus
De paille
En papillons
De jour, de nuit
Mumures
D’oreille à l’épaule
Je reste là
Aube d’arlequine
Revenue fleurir
La souche adossée
À l’ombre
Comme un soleil
Lève-toi
Sur le monde

Carole Renaud

©La main et l’œil

 » Envol en abyme « 

Tempo,

Mousseline sauvage

Sur ton corsage

Danse à voile léger

Une ronde endiablée,

Valse romantique,

Free danse magique,

Salsa démoniaque

Rock aphrodisiaque,

Sur les cordes du violon

S’envolent avec passion,

Comme s’élèvent les oiseaux

Dans le ciel crescendo…

©Tiamaraa

J’ai un oiseau

Dans le coeur

Qui danse

Depuis ton arrivée

Nos violons s’accordent

Le ciel m’a donné

Tes yeux

Tes yeux

Qui me bordent

Et font de moi

Un homme heureux

©Carole Sorbier

Quelques notes de musique

Elle s’élance sur la piste

Des perles de pluie

Dans son regard scintillent

Vole joli papillon

Fait naître les passions

Réveille les soupirs

Les amours endormis

Attrape les étoiles

Ôte ce léger voile

Sur une ultime danse

De charme et d’élégance.

©Elisa Galam

Une étoile sur une toile,
Et la musique s’envole,
Sur des rythmes teintés
De pas de balerine,
Les notes se transforment 
Et libèrent dans le ciel
Une symphonie dont nous sommes les spectateurs
Immobiles où le beau
Fait corps avec le précieux…

©Jeff Rieux

Le lynx

Le lynx,

Paré d’ocelles d’or bleuté,
Ton pelage luit au ciel d’été,
Tes grands yeux perçants
Peuvent nous glacer les sangs,
Mais lorsque l’on voit paraître
Tes deux pinceaux de maître,
A tes oreilles accrochés,
Et, derrière tes moustaches caché,
Ton nez doux et luisant,
Tu deviens tout de suite très attachant,
Toi, le vagabond des montagnes,
Le voyageur sans compagne
Qui, au crépuscule, part en chasse
Et ne voit plus le temps qui passe…
 
@Tiamaraa Auteur Peintre